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Monnaie vectorielle (2 vecteurs)

novembre 19, 2023 | by econologistes.org

DALL·E 2023-11-20 12.24.04 – An artistic representation of Earth with humans and a unique monetary system, depicted through two key vectors time and ethics (quality). The image s

Monnaie vectorielle (2 vecteurs Quantité/Qualité)

Projet : ecocurrency.world

Auteur(s) : Fabien FERT

Monnaie vectorielle (2 vecteurs) : quantité et qualité, projet écosystémique de Fabien Fert pour réconcilier intérêt particulier et collectif.

Présentation des auteurs, de l’histoire, de la genèse, du contexte

Fabien Fert est avant tout un explorateur de la vie. Tour à tour chef d’entreprise, chargé d’affaire, ingénieur d’étude, dans des domaines aussi variés que la finance, l’industrie, l’agriculture, la pétrochimie, le BTP. Il a toujours été perplexe sur la façon dont les humains ont créé le monde actuel, et ne voit pas de finalité salutaire pour la majorité de la population, bien que sensible dès son plus jeune âge aux questions environnementales, écosystémique et de santé. 

Il débute dès 1996 de recherches dans un premier temps dans le domaine écologique pour essayer d’apporter sa pierre et de trouver des solutions. Voyant l’ampleur du travail à accomplir il tente de chercher la cause des causes, pour arriver à la conclusion vers 2006 que le problème est purement humain. Il cherche alors des moyens d’aider l’humanité sans la contraindre (ou avec une contrainte « douce » : l’éducation).

C’est à ce moment qu’il s’intéresse à l’économie dans un premier temps comme vecteur d’idées nouvelles et moteur de la transformation, après quoi il publie en 2012 son premier essai « Et si on osait ? » (qu’il a commencé à écrire en 2002 et dont la version éditée est un résumé de son travail initial de plus de 700 pages). Il introduit alors les concepts de ce qui deviendra plus tard WorldEcoCurrency (https://ecocurrency.world). il publie en 2014 son deuxième livre « changez de vue, changez de vie », qui traite de la transformation intérieure avant le changement extérieur. Il a également publié en 2018 un troisième livre « C’est mon année ! », qui est proposé aux personnes qu’il accompagne en coaching (synthèse de plus de 400 pages de connaissances physiologiques, physiques, psychologiques, coaching, développement personnel, santé).

Il est très concerné par les hommes, en ce sens on peut le dire humaniste. Il a été élu local où il a pris conscience des dessous de la politique. Il est également conscient des biais cognitifs, de l’impact des croyances et des conditionnements dans la vie de tous les jours et essaie d’en limiter les impacts négatifs dans son entourage et dans ses interactions…

Abstract :

Il s’agit de réconcilier l’intérêt particulier et l’intérêt collectif, actuellement en opposition et d’inspirer l’économie productive au lieu d’y être conditionnés. Le système monétaire actuel ne sert que l’intérêt particulier car il ne peut créer la monnaie que pour une clientèle solvable et des activités rentables financièrement. L’intérêt collectif est financé par la fiscalité et l’emprunt ce qui le rend dépendant et sous influence de l’économie marchande. Il s’agit de rendre à l’humanité sa capacité à passer d’un mode de vie régulé par l’accès à une monnaie rendue sélective par son adossement à une dette à un mode de vie régulé par ce que la planète peut offrir sans en souffrir. Le but est d’assurer une suffisance digne aux milliards de terriens tout en rendant globalement compatibles leurs productions et consommations avec ce dont la planète a elle-même besoin pour exprimer le Vivant.

Description détaillée :

Le projet se base sur le constat que la monnaie actuelle ne gère qu’une partie de l’information des échanges : une quantité de valeur. L’idée est donc de rajouter plus de sens dans les transactions monétaires en ajouter une valeur plus morale ou éthique dans l’échange, une certaines notation de la qualité de nos échanges.

Les échanges sont alors exprimés en 2 valeurs : la quantité et la qualité. Le principe est que la qualité se transmet pendant les échanges comme une contamination, de sorte qu’un fournisseur dont les produits sont de mauvaise qualité (substance toxique, pollution, pesticide, consommation excessive de matière première etc…) viennent faire baisser la qualité de celui qui achète ces produits. Diminuant ainsi la quantité disponible.

Le système vectoriel à 2 vecteurs : Quantité et Qualité est entièrement géré par algorithmes, de sorte qu’il soit infalsifiable. La politique gère les indicateurs de qualités qui implique de la création ou destruction monétaire. Si l’on augmente les indicateurs de qualité on va diminuer la quantité monétaire produite, si on baisse les standard de qualité on va créer plus de monnaie.

Objectifs du projet :

L’objectif du projet est de pouvoir piloter la qualité de la société que l’on veut créer. Cela permet de pouvoir entrer dans la transition en souplesse puisque cela va se faire sur la décision des indicateurs de qualité, que l’on peut définir très large au départ et progressivement rendre plus contraignants, sans jamais obliger qui que se soit.

Le projet s’inscrit dans une vision du monde plus globale, ainsi ce projet seul ne suffit pas. Il est impératif notamment de revoir l’entreprenariat et les entreprises. Si une entreprise est trop grosse au delà de 1000 salariés elle devient à 51% la propriété des salariés. Si une entreprise fait parti d’un secteur stratégique (énergie, communication, transport, distribution d’eau…) elle devient nationale, ne doit plus faire de profits et est gérée par l’ensemble de la population.

Le système électoral devra également être revu, parce qu’il montre depuis bien longtemps ses limites.

Méthode :

Nous partirons sur une valeur de rémunération universelle : le temps. Le temps de vie à la même valeur partout sur terre, peu importe le pays ou l’on se trouve. La méthode est d’offrir à tous 8 heures par jour que l’on travaille ou non. ces 8 heures sont multipliée par son coefficient personnel, qui provient de nos transactions passées. Plus on va faire des transactions équitables et qui protègent le vivant, plus notre coefficient augmente et inversement. Lorsqu’il passe sous la barre des 1, alors on ne reçoit plus 8 heures mais moins. Ces 8 heures ne sont pas cumulables. Si elle ne sont pas dépensées dans la journée, elle ne peuvent pas être cumulées avec celles reçues le lendemain. si l’on a dépensé 2 heures, on reçoit 2 heures. Les seules heures cumulable sont celle reçues pour un travail ou une action pour la communauté. Toute valorisation de travail est effectuée sur le temps effectif (pas de bénéfice : les produits sont vendus prix au prix de revient). Si l’on met une heure pour faire un travail, on est rémunéré une heure. peu importe le travail effectuée.

Par contre le montant reçu est lui conditionné à notre coefficient personnel qui tiens compte de nos précédentes transaction et également de notre niveau d’étude et d’autres paramètres personnels. De sorte que l’on est toujours rémunéré à sa juste valeur. C’est une façon de mesurer la création monétaire et de mesure la richesse d’un territoire. Dans un tel système l’impôt est le reflet de cette richesse.

Résultat :

Ce système permet le passage en douceur dans une nouvelle vision du monde moins égocentrique et plus altruiste. Vision ou chacun est rémunéré à sa juste valeur, elle met fin à une forme de servitude du monde du travail et de la surconsommation. elle conduit à un avenir plus apaisé économiquement ou les problèmes peuvent être traités sans qu’ils ne coutent ni à l’état, ni directement aux usagers.

conclusion :

Monnaie vectorielle (2 vecteurs) : quantité et qualité, projet écosystémique de Fabien Fert pour réconcilier intérêt particulier et collectif. Ce système fait parti d’une proposition possible permettant une meilleur prise en compte des besoins humains et écosystémique.

Avantages : flexibilité, équité, éco et social compatible, permet une transition douce vers un nouveau monde. (plus tous les éléments vu plus haut)

Inconvénients : nécessite un organe politique de sélection / détermination des coefficients choisis. Si cet organe est corrompu (et il le sera comme tous les organes de pouvoir) alors il pourrait y avoir des dérives certainement vers un coté plus laxiste, ce qui permettrait une création monétaire accrue et enlèverai tout l’intérêt au système. cela nécessitera donc des organes de contrôles.

Références bibliographiques générales

  • Philippe Derudder & André-Jacques Holbecq – Une monnaie nationale complémentaire (Ed. Yves Michel)
  • Philippe Derudder Les monnaies locales complémentaires et citoyennes: pourquoi, comment ?(Ed. Yves Michel)
  • Philippe Derudder – Une monnaie au service du Bien commun (Ed. Yves Michel )
  • Marc Luyckx Ghisi : Surgissement d’un nouveau monde (Editions Alphée)
  • Bernard Lietaer : Au cœur de la monnaie (Ed. Yves Michel)
  • Jiddu Krishanmurti – se libérer du connu (Ed. Livre de poche)
  • Jiddu Krishanmurti – De la Relation de l’Homme au Monde
  • William Mougayar – The Business Blockchain : Promise, Practice, and Application of the Next Internet Technology
  • Jiddu Krishanmurti – Vivre dans un monde en crise
  • Jiddu Krishanmurti – Vers la révolution intérieure
  • Jiddu Krishanmurti – Mettre fin au conflit – Libération par l’acceptation
  • Hubert Reeves – Mal de Terre (Ed. Livre de poche)
  • Philippe Rodriguez – La Révolution Blockchain: Algorithmes ou institutions, à qui donnerez-vous votre confiance ? (Ed. Dunod)
  • Fabien FERT – Et si on osait ? (vivre mieux de façon plus équitable)
  • Fabien FERT – Changez de vue, changez de vie

Voir d’autres propositions : https://econologistes.org/nos-travaux/nos-propositions/

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